Les droits d'auteur inventés par Beaumarchais doivent-ils s'étendre à l'Intelligence Artificielle Générative ?

Pouvons-nous nous inspirer du mécanisme de Beaumarchais et l’appliquer aux Intelligences Artificielles Génératives (IAG) ?
Dans une tribune très intéressante publiée dans le journal Le Monde, Vincent Lorphelin, fondateur du Think Tank Controv3rse et coprésident de l’Institut de l’Iconomie, évoque la piste simple d’une redevance à reverser aux auteurs d’œuvres artistiques. Le leadership français en la matière et l’exception culturelle emblématique du pays permettrait de nourrir le débat américain pendant qu’il est encore chaud.
En effet musiciens, photographes, scénaristes, écrivains, journalistes et programmeurs s’inquiètent et s’insurgent de voir leurs créations exploitées, malaxées, dénaturées pour concevoir des œuvres artificielles sans aucune autorisation. De leur côté les éditeurs d’IAG invoquent la liberté d’inspiration et de style pour justifier la non-rémunération des auteurs et la gratuité d’accès.
Dans ces conditions quel avenir pour la culture ? Plate-formes musicales et bases de données d’images sont déjà submergées par l’IAG ! À ce rythme l’IAG se nourrira de ses propres contenus au détriment de l’originalité et de la diversité.
Les eurodéputés travaillent d’ores et déjà sur le sujet de l’utilisation des oeuvres primaires. Espérons que les solutions seront à la hauteur des besoins !

https://www.lemonde.fr/article-offert/wqjzdfpcmxhc-6189539/ia-generative-et-droits-d-auteur-la-culture-artificielle-ne-doit-pas-suivre-le-triste-chemin-de-la-malbouffe